armements14-18

armements14-18

ARMES DE POING 1914-1918

C’est un coup de pistolet qui est la cause directe de la Première Guerre mondiale, et ce conflit sera à l’origine du développement fantastique de la fabrication des armes de poing. Portée par les officiers, les spécialistes et les aviateurs. Quelques-une de ses armes resteront encore en service durant la Seconde Guerre mondiale.

PHOTO 1.jpg

ÉTATS-UNIS

PHOTO 2.jpg
Cet automatique pistolet Savage modèle 1907. Laconception du Savage vient d’un brevet déposé en 1904 par E.H. Searle. L’arme participait en 1907 à un appel d’offre de l’US Army, qui fut remporté par Colt.

PHOTO 3.jpg
En 1917, l’US Army adopta plusieurs revolvers chambrés pour la cartouche de 11,43 mm Auto, utilisée sur l’automatique M1911. Le calibre de 11,43 mm fut adopté après l’échec des armes de 0,38 spécial comme ce revolver  Colt 1892, face aux furieuses charges des guerriers philippins contre les Américains.

PHOTO 1.jpgITALIE

PHOTO 2.jpg
Un pionnier italien tête de mort équipé pour les coups de main ressemblait à un guerrier du moyen Age. Dans les sauvages mêlées au corps à corps de l’époque, les outils de tranchées et le pistolet Beretta modèle 1915 étaient des armes plus efficaces que l’encombrant fusil. Les lourdes plaques de blindage sur le corps fournissaient une bonne protection. A noter la pince à barbelés pendue à droite de la ceinture.

PHOTO 3.jpg
Le pistolet automatique Glisenti modèle 1910 n’avait pas aussi bonne réputation que Beretta, la partie gauche, démontable, provoquait un point de rupture, et le chargeur acceptait également la cartouche de 9 mm Parabellum, nettement plus puissante que la 9 mm Glisenti et capable de faire éclater l’arme.

PHOTO 1.jpg

ROYAUME-UNI

PHOTO 2.jpg
Un des pionniers de l’aéronavale, le commandant Samson et son Nieuport 10 se prépare pour une nouvelle sortie sur les lignes turques de Gallipoli. Les pistolets Webley & Scott étaient emportés par les aviateurs pour leur défense individuelle. Adopté par la Royale Navy en 1914, et plus tard par l’artillerie et l’aviation, le Webley & Scott 0,455 n’était guère apprécié.

PHOTO 3.jpg
Les revolvers Webley de 0,455- in tiraient des cartouches très puissantes dont l’ignoble man  stopper à pointe creuse. Mais il fallait un bon entraînement pour maîtriser le recul. Après la guerre, l’armée britannique passa au calibre 0,38 et depuis 1918 toutes les armées ont abandonné les gros calibres, malgré la récente popularité des magnums auprès de la clientèle civile.

Toujour en service aujourd’hui dans certains endroits du monde, les revolvers Webley sont probablement parmi les armes de poing les plus solides jamais construites

PHOTO 1.jpg
Unique en son genre, le Webley Fosbery est un revolver automatique. L’ensemble canon-barillet revenait en arrière grâce à la force du recul et réarmait le chien. Un ressort ramenait l’ensemble à la position initiale, et le barillet tournait pour amener la munition suivante face à la chambre.

PHOTO 1.jpgBELGIQUE

PHOTO 2.jpg
Le pistolet Browning modèle 1900, fut le premier Browning conçu pour la fabrique national de Herstal. Le début d’une longue et fructueuse collaboration.

PHOTO 1.jpg

AUTRICHE-HONGRIE

PHOTO 2.jpg
Apparement identique au Mauser C/96, le Mannlicher M1903 était une arme concurrente conçue pour le marché militaire. Il ne fut jamais adopté comme pistolet de service, en raison de son manque de fiabilité.

PHOTO 3.jpg
Le Steyr M 1912, excellent pistolet, fut adopté uniquement par l’armée austro-hongroise, probablement en raison de sa cartouche de 9 mm, plus puissante que la 9 mm Parabellum de plus en plus utilisée. Il fut baptisé Steyr-Hahn (Steyr Hammer), pour le distinguer du Roth-Steyr.

PHOTO 1.jpg

JAPON

PHOTO 2.jpg
 
Le Nambu automatique de 8 mm, très recherché par les officiers japonais, il n’a jamais été adopté comme pistolet de service. Le verrou de culasse était identique à celui du Glisenti. L’un des principaux ennuis que présentaient ces armes venait d’un affaiblissement du ressort du percuteur, qui n’arrivait plus à percuter les douilles. D’autre part, la mauvaise qualité des aciers utilisés provoquait souvent des ruptures de pièces sans que l’arme ait été brutalisée.

PHOTO 3.jpg

RUSSIE

PHOTO 1.jpg
D’origine belge, le Nagant modèle 1895 fut adopté par de très nombreuses armées. Mais le plus grand nombre a été construit en Russie sous licence. Ce qui fit souvent croire qu’il s’agissait d’une arme russe. Il possédait un mécanisme original améliorant l’étanchéité aux gaz, mais procurant une grosse complexité pour un gain marginal.

PHOTO 2.jpg
ALLEMAGNE

PHOTO 3.jpg
Un luger P 08 de 9 mm standard au-dessus d’un modèle artillerie. Probablement introduit en 1917. Ce dernier avait un canon de 192 mm et une crosse d’épaule.

PHOTO 1.jpg
Un des premiers pistolets civils produit en 9 mm Parabellum fut le RM & M Dreyse, construit en nombre limité, mais réquisitionné pour l’armée par la suite. Cette arme était d’une conception similaire à ce premier 7,65 mm automatique Dreyse.

PHOTO 2.jpg
Un pistolet de 7065 mm, le Langenhan, conçu pour le marché civil, il fut adopté par l’armée allemande en raison d’une pénurie d’armes. La demande dépassait toute les capacités de production.

PHOTO 3.jpg
Le pistolet Mauser C/96, avec sa silhouette célèbre et élégante. Déjà populaire au début du siècle, c’est aujourd’hui l’une des armes les plus recherchées des collectionneurs.

Mauser l’histoire sans fin

Conçu en 1890, le Mauser fut spécialement imaginé pour répondre aux besoins des cavaliers. Il reçu rapidement un bon accueil; Winston Churchill en fit même son pistolet personnel. Arme ancienne s’il en est, elle n’en demeure pas moins toujours utilisée en Chine sous une forme modifiée.

Le C/96 fut tout d’abord produit en 1896 et devint immédiatement très apprécié. Sa principale attraction résidait dans son chargement automatique; mais nombre de clients furent tout simplement séduits par des critères purement esthétiques. Le seul fait de le porter semblait conférer à son propriétaire une importance certaine. Cependant, le mécanisme délicat de l’arme exigeait un entretient minitieux et régulier.

PHOTO 1.jpg
Un Uhlan allemand armé d’un Mauser C/96 modifié pour tirer des cartouches standards de 9 mm Parabellum au lieu des munitions de 7,63 mm. Ces armes étaient marquées d’un chiffre 9 sur la crosse pour éviter les erreurs.

 La cartouche de 7.63 mm à grande vitesse initiale tiré par le C/96 infligeait de sérieuses blessures à des portées nettement supérieures à celles des autres armes de poing de l’époque. La firme Mauser prit avantage de ce fait en commercialisant des modèles comportant des hausses graduées jusqu’à 1000 mètres, ce qui présumait grandement des qualités du tireur. Les pistolets reçurent aussi des étuis en bois qui pouvaient servir de crosse pour améliorer la précision du tir. Les militaires qui ne peuvent pas retenir une idée simple sans vouloir aussitôt la compliquer, ajoutèrent à cet étui des munitions, des outils de nettoyage et bien d’autres choses, finalement l’étui en bois fut porté dans un étui de cuir où un emplacement était réservé pour tous les nouveaux accessoires.

PHOTO 1.jpg
La majorité des Mauser C/96 de l’armée allemande pouvait recevoir l’étui en bois servant aussi de crosse. Le magasin, partie intégrante de l’arme, se rechargeait par le dessus avec un chargeur de dix cartouches. Remarquer le chiffre 9 sur la crosse du pistolet du bas.

PHOTO 1.jpg

FRANCE 

PHOTO 2.jpg
Le revolver Lebel fut le premier revolver européen avec un barillet pivotant permettant un rechargement rapide. Seul inconvénient l’ouverture à droite.

photos

PHOTO 1.jpg

Durant la bataille de l’Aisne, en mai 1918, un officier des Worcester tien en main un revolver Webley de 0.455.

PHOTO 2.jpg

Des officiers de la  Royal Navy à l’entraînement. Ils tirent avec un matériel très hétérogène, comprenant des revolvers Webley et des pistolets Webley et Scott. La redoutable cartouche de 0.456 contenue par les pistolets bénéficiait d’une charge de poudre très puissante, capable de mettre hors d’usage le revolver Webley de 0.455 en cas d’erreur d’alimentation. Heureusement, cet incident de tir était très rare et ne risquait pas de blesser l’utilisateur.

PHOTO 1.jpg

Le cortège princier à l’hôtel de ville après la première attaque. Rien ne trouble le calme de l’archiduc.

PHOTO 2.jpg

Un des résultats de la campagne d’attentats réalisés par la Main noire, une des premières de l’histoire moderne.



20/07/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour