armements14-18

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MITRAILLEUSES1914-1918

La Première Guerre mondiale diffère qualitativement de toutes les précédents conflits humains. C’est la première véritable guerre industrielle, où plus d’hommes furent tués dans la bataille que dans n’importe quel autre conflit antérieur.

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FRANCE

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Au cours du mois de mars 1918, un soldat britannique instruit des recrues américaines sur le fonctionnement de la Hotchkiss modèle 1909. La Hotchkiss mle 1909 fut adoptée par les Américains et les Britanniques sous les dénominations respectives de Benet-Mercié et de Hotchkiss Mk1.

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Une Hotchkiss mle 1900, montée sur un tripode mle 1910, se tient prête à tirer. Derrière l’arme se trouvent des boîtes de munitions et à droite, deux pourvoyeurs.

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La mitrailleuse Saint-Étienne modèle 1907 avait été mise au point par les ingénieurs militaires des arsenaux de l’État afin de concurencer le modèle développé par la firme Hotchkiss. Le résultat fut très décevant.

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Le fusil-mitrailleur mle 1915, mieux connu sous l’appellation de Chauchat, était la plus mauvaise et la plus laide des armes de ce type mise en service durant la Grande Guerre.

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ÉTATS-UNIS

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Les forces américaines ne disposaient pratiquement d’aucun matériel national au moment de leur entrée en guerre. La mitrailleuse Browning mle 1917, constituait toutefois une honorable exception.

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La mitrailleuse Colt-Browning 1895 avait reçu, des troupes américaines le surnom de plante patate, en raison du mouvement du levier situé sous le canon à l’avant de l’arme. Le levier, acionné par un piston mù par les gaz du canon, s’abaissait fortement lors de son mouvement vers l’arrière pour armer à nouveau le mécanisme de tir. En conséquence, il arrivait que le levier touche le sol et y creuse une cavité.

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ROYAUME-UNI

La Vickers au combat

Quand les premières mitrailleuses Vickers entrèrent en service en 1907, peu d’officiers de l’armée de terre britanniques se rendirent compte du potentiel de ce nouvel armement. Ceux qui en entrevirent les possibilités passèrent pour franchement excentriques.

Les mitrailleuses Vickers fut mise au point à partir des premières Maxim Gun que la société Vickers avait fabriquées dans ses usines de Crayford dans le sud de l’Angleterre. Bien que la Maxim se soit bien vendu, et que de nombreux clients aient été satisfaits, les bureaux d’études de Vickers décidèrent d’améliorer le concept de base pour produire une arme plus légère et plus meurtrière. A cet effet, ils inversèrent le système de verrouillage. Pour mieux comprendre, il suffit d’expliquer ce qui se passe dans le mécanisme de recule court de Vickers.

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Assis devant sa mitrailleuse Vickers au tripier inversé pour surélever le canon dans le but de défense aérienne, ce soldat de l’Anzac prend un peu de repos. La Vickers connut un certain succès dans ce rôle. Des soldats australiens se targèrent d’avoir descendu le Fokker triplan de von Richtofen.

Au moment de tirer une cartouche, le mécanisme de bascule, former de deux leviers, est parfaitement dans l’alignement de la charnière centrale. Cela donne au mécanisme un excellent verrouillage. Seul un mouvement vertical peut contrarier la rotule. Les forces de recule n’en sont pas capables car elles ont tendance à repousser le bloc de culasse en ligne droite. Lorsque la balle quitte la bouche du canon, les gaz se dilatent dans une petite chambre à la bouche et repousse le canon, qui à son tour, donne une impulsion au bloc de culasse. Le canon et la culasse reculent et, ce faisant, l’arrière des deux leviers du mouvement de bascule heurte un butoir en se relevant, ce qui opère le déverouillage. Le bloc de culasse peut alors revenir en arrière séparément en injectant la douille de la chambre. On peut silmultanément, recommancer le chargement en reculant, le bloc de culasse fait pression sur un ressort connu sous le nom de ressort fusée, qui renvoie le bloc de la culasse à sa position normale. Ce processus est continu tant que le tireur appuie sur la gachette qui se trouve en avant des poignées de la mitrailleuse.

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Un soldat australien enseigne la manière correcte de charger une mitrailleuse Vickers à dos de mule ou de cheval de somme. Ce harnais spécial permettait le transport des munitions, de l’eau, des pièces de rechange, des accessoires de visée et même des canons de rechange.

Un tir nourri fait chauffer le canon qui est alors refroidit par une chambre d’eau en métal, placée autour du canon et contenant 3, 98L d’eau. L’eau bout après trois minutes de tir à la cadence de deux cent cartouches par minute. Pour commencer, l’ébulition facilite le processus de refroidissement, car les minuscules bulles d’air aident le dégagement de la chaleur sur le canon, mais bientôt la chaleur force l’eau à s’évaporer sous forme de vapeur.

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Les mitrailleurs Vickers continuent leur tir même après une attaque chimique en 1916. Les masques primitifs de l’époque réduisaient beaucoup le champ visuel, mais il était adéquat. Noter au tour du canon la lanière de cuir pour emporter l’arme rapidement en cas de besoin.

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Une équipe de mitrailleurs australiens sur Vickers prennent à partie un avion ennemi qui volait à basse altitude. Pour ce rôle, on avait besoin d’inverser le pied afin d’accroître l’angle de hausse du canon et il fallait faire attention à la bande chargeur. Ce système de défense aérienne se montra très efficace contre les avions d’attaque au sol allemands qui apparurent en grand nombre en 1918.

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Équipes de mitrailleurs Vickers dans des emplacements préparés quelque par sur un champ de bataille des Flandres.

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Une équipe de tireurs britanniques sur Lewis avec une boite contenant des chargeurs pleins. On peut voir les ailettes de la chambre de refroidissement par air sous le chargeur de l’arme. Ces ailettes étaient censées refouler l’air le long du canon. Le fusil-mitrailleur Lewis qui était en dotation dans beaucoups d’unités de l’armée de terre britanniques. Il fut, à l’origine, produit en Belgique, On le reconnaissait facilement à son énorme chambre de refroidissement par air.

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RUSSIE

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Construite à l’origine par Vickers pour le compte de l’armée de terre russe, la mitrailleuse Pulemet Maksima obrazets 1910 entra bientôt en fabrication à l’arsenal impérial de Tula à côté de Moscou. Sa production en masse ne cessa pas avant 1943.

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ALLEMAGNE

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On voit ici des équipes de tireurs bulgares en action sur des mitrailleuses Maxim modèle 1908 qui avaient été achetées chez Vickers au Royaume-Uni. Ces armes tiraient des cartouches de 8 mm et différaient très peu des sMG 08 allemandes.

La Schwere Maschinegewehr 08 était la mitrailleuse standard allemande de la Première Guerre mondiale. Elle utilisait le système Maxim de base sans aucun changement. C’était une arme très lourde, capable de tirer un feu particulièrement nourri. Mise en place dans les casemates bien construites et protégées par plusieurs rangées de barbelés, elle occasionna beaucoup de morts parmi les rangs des troupes alliées.

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Le MG 08/15 fut la dernière version produite durant la Première Guerre mondiale de la MG 08. Elle faisait appel è un système de refroidissement par air, ce qui réduisait considérablement son poids.

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AUTRICHE-HONGRIE

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Les armées de l’empire austro-hongrois utilisaient la mitrailleuse lourde Schwarzlose de multiples manières. Toutefois, la majorité des configurations étaient très proches du modèle M 07/12. Schwarzlose MG M.07/12 monté sur un affût de DCA.



20/07/2013
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