armements14-18

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LES FUSILS 1914-1918

La mise en service du fusil à chargeur offrit aux fantassins une puissance de feu considérable, Mais l’apparition simultanée de la mitrailleuse et du canon de campagne à tir rapide allait bouleverser l’art de la guerre.

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ALLEMAGNE

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Le temps passé hors des tranchées n’était pas toujours consacré au repos. Ces trois Frontschwein sont absorbés par l’instruction du tir au Mauser Gewehr 1898. L’homme qui est debout observe la cible et crie le résultat qu’enregistre le soldat assis à droite. La scène est datée de mai 1917.

Le Gewehr 1898 de l’armée allemande a été l’une des principales versions du Mauser, en devenant le fusil en dotation courant dans l’armée allemande au cours de la Première Guerre mondiale. Il était d’excellente qualité et doté d’un mécanisme de culasse robuste. Il tirait une munition de 7,92 mm alimenté par un chargeur à cinq cartouches.

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CANADA

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Après sont retrait, le fusil Ross servit soit à l’instruction, soit à armer les équipages des chalutiers britanniques pour qu’ils disposent d’un moyen de défense face à l’aviation allemande ou même aux U-Boote qui opéraient en mer du Nord. C’était mieux que rien

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Armuriers canadiens entretenant leurs fusils Ross, dans la plaine de Salisbury en septembre 1914. Les armuriers avaient la charge de l’entretien des bicyclettes aussi bien que de celui de l’armement. Lorsqu’on en prenait soin, le Ross était un fusil d’une grande précision.

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ROYAUME-UNI

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Ces deux soldats britanniques particulièrement chargés participent à la défense de la rive sud de l’Aisne pendant la bataille de mai 1918, à la suite de la série de percées allemandes amorcées au cours du mois de mars de la même année. Le fusil No 1 Mk III. Le fusil No1 Mk III souvent appelé SMLE Lee- Enfield était l’un des meilleurs fusils de la Première Guerre mondiale. Sa cadence de tir pouvait atteindre plus de 15 coups par minute, car il était facile à mettre en œuvre et son chargeur s’engageait rapidement.

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FRANCE

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Des soldats français au combat dans les tranchées des Dardanelles. A quelques mêtres de là se trouvent les troupes ennemies, commandées par celui qui allait devenir le chef des turc, Kemal Ataturk. Le fusil Lebel mle 1886 qui a équipé l’armée française pendant la Première Guerre mondiale était pratiquement un fusil Gras de 1874 modernisé pour recevoir un chargeur tubulaire à huit cartouches. Il utilisait un mécanisme de culasse à manœuvre rectilingne et tirait une cartouche de 8 mm.

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Un fantassin français dans une tranchée des Dardanelles en 1915. Il est armé d’une carabine Berthier modèle 1892 dotée d’une longue baïonnette. Le fait qu'’il soit porteur d’une telle arme semble indiquer qu'’il s’agit d’un mitrailleur ou bien d’un soldat des transmissions. Le Mousqueton Berthier 1890 et 1892 a été le précurseur du fusil Berthier. Son chargeur ne contenait que trois cartouches. C’était une arme très maniable qui avait cependant l’inconvénient d’un fort recul comme toutes les carabines.

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BELGIQUE-ALLEMAGNE

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Unités belges, armées du fusil Mauser mle 1889, dressant un barrage routier à l’extérieur de Louvain dans leur vaine tentative pour stopper le déferlement des armées allemandes à travers la Belgique en 1914. Le mle 1889 belge était un Mauser construit sous licence. Il se distingue par le tube enveloppant son canon et apparaissant à son extrémité, ainsi que l’incurvation très remarquée que préssente à l’avant son chargeur à cinq cartouches. Ce fusil fabriqué par l’usine FN d’Herstal demeura l’arme en dotation dans l’armée belge jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

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RUSSIE

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Faction du contingeant russe à Salonique en juillet 1916, dernière année où l’armée du tsar fut en mesure de poursuivre le combat. L’offensive herculéenne lancée par le général Brusilov donna un coup sévère à l’Autriche-Hongrie sans pouvoir sauver l’empire stariste. L’armée russe partit en guerre en uniforme slave et équipée des robustes fusils de la série Mosin-Nagant modèle 1891.

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ITALIE

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Troupe de la 35e division italienne traversant Salonique au mois d’août 1916, portant le fusil Fucile modello 91 à bout de bras. Cette arme était encore en service en 1940. Elle ne diffère du Mannlicher-Carcano que par des détails. La carabine Mannlicher-Carcano est la Moschetto modello 91 de 6,5 mm destinée à la cavalerie. C’est pourquoi elle est munie d’une baïonnette inamovible et repliable. Son chargeur contient six cartouches. Elle équipa, en outre, les personnels spécialisés.

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AUTRICHE-HONGRIE

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Ces unités austro-hongroises à l’extérieur de Jaroslav portent le Mannlicher Modell 1895. Ce fusil, à culasse manoeuvrable par un mouvement rectiligne. Reçut la dénomination de Repetier-Gewehr l’orsqu’il fut doté d’un chargeur de cinq cartouches, que n’utilisaient pas les premiers Mannlicher.Le Mannlicher Modell 1895 était le fusil de guerre en dotation dans l’armée austro-hongroise. Il tirait une cartouche de 6,5 mm. C’était une arme sûre et robuste, dotée d’un chargeur de cinq cartouches et d’une culasse manoeuvrable par un mouvement de traction rectiligne.

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ÉTATS-UNIS

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Le premier contingent américain arrivé en Angleterre en 1917 avec leurs Springfield M1903 en faisceaux pose pour le photographe. Ces hommes appartenaient sans doute à la fameuse Rainbow Division, créée à partir de personnels en provenance de tous les États de l’Union, la première à être envoyée en Europe et dont les effectifs auraient contribué à donner la victoire finale aux Alliées, Le Springfield M1903, inspiré du Mauser, a été mis en service jusqu’à la guerre de Corée. C’était une arme excellente.

Photos

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Des soldats serbes photographiés en avril 1916. Ils sont chargés de trophées pris sur des officiers autrichiens. L’homme au premier plan a soigneusement protégé son fusil de calibre 7 mm contre la boue. Il emporte un mousqueton Mannlicher-carcano comme prise de guerre. La décoration des crosses est une tradition balkanique qui remonte au XVIe siècle.

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Poilus et Tommies au coude à coude attendent la ruée allemande de 1918. Cette photographie permet d’apprécier les différences entre le Lebel et le No 1 mark III. L’arme britannique est plus courte et au chargeur verticale. Il était plus moderne que le Lebel dont la mise au point avait été précipitée.

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Deux fantassins britanniques équipés de tout leur barda avancent avec précaution le long d’une haie dans la campagne Wallone. Lorsque les patrouilles de la cavalerie allemande découvrirent les positions anglaises, elles furent surprises par les slaves meurtrières qui ne laissèrent que peu de survivants. Quelque temps après, les avant-postes se repliaient sur la ligne principale et l’attaque allemande commençait.

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En août 1914, des Royal Marines, avec leur uniforme caractéristique, en position de combat près du port d’Ostende. Ils ont été débarqués pour éviter que les installations portuaires ne tombent entre les mains des hommes de von Kluck.

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Des éléments de l’armée des Indes ne tardèrent pas à rejoindre le front. Ici, des hommes du 129e Baluchis en position à Wytschaete en octobre 1914. Comptant parmi les soldats indiens les plus expérimentés, Ils constitueront le fer de lance de l’armée britannique dans sa lutte contre les Turcs.

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Après la bataille de Mons, l’armée impériale entra en France, où finalement leur grande offensive allait bientôt prendre fin sur la Marne. Ici en rase campagne, un régiment bavarois attend le moment de repartir à l’attaque. Dans quelques semaines, après le creusement des premières tranchées, ce genre de scène de la guerre fraiche et joyeuse appartiendra à un passé révolu.

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Ces unités australiennes montent en ligne près de Fricourt, en octobre 19918, avec le No1 Mk III qu'’allaient porter leurs descendants au cours de la Seconde Guerre mondiale. L’Australie ne cessa la fabrication de cette arme qu'’en 1955, à l’arsenal de Lithgow. Notez le mélange des coiffures.

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Scène sympatique qui témoigne de l’entente cordiale qui règne en mars 1918. Cette photo a été prise derrière les lignes, en effet, les No 1 Mk III ne sont pas enveloppés des chiffons qui protègent habituellement l’arme de la boue des tranchées.

La bataille des frontières

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Un régiment de cuirassiers marchant vers le front traverse une petite ville et reçoit l’accueil enthousiate de la population. Son équipement ne diffère pas beaucoup de celui en usage à Waterloo. Mais cet étrange anachronisme échappait aux penseurs de l’armée métropolitaine.

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Une patrouille française observe les mouvements d’une colonne allemande. Les hommes sont armés du Lebel modèle 1886/93, alors l’arme standard de l’infanterie. Les soldats sont accompagnés d’un chien qui devait sans doute les avertir de la présence d’ennemis embusqués.



20/07/2013
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