armements14-18

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ARTILLERIES LOURDES 1914-1918

Pour la sentinelle perdue dans la nuit au milieu des tranchées du front occidental, l’apparition de points lumineux au-delà des lignes ennemies était toujours de mauvais augures. Elle annonçait en effet une nouvelle mise en œuvre de la plus grosse concentration d’artillerie jamais vue dans l’histoire du monde.

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ALLEMAGNE

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15-cm Kanone 16, contrairement à la plupart des matériels d’artillerie lourde utilisés pendant la Première Guerre mondiale, les pièces de 15 cm allemandes n’étaient pas des obusiers. Leur longue portée en faisait des armes redoutables dans le rôle de contrebatterie.

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Obusier de 28 cm allemands. Le 28 cm Küstenhaubitze était extrêmement peu maniable à cause de son poids et de son encombrement qui l’immobilisaient à son emplacement.

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Surnommé Grosse Bertha, le puissant obusier de 420 mm a été utilisé par l’armée de terre allemande pour anéantir l’obstacle qu’étaient les forts de Liège et de Namur. C’était une arme effrayante, puissante et précise.

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ROYAUME-UNI

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6-in 26 cwt BL Howitzer, obusiers de la Brigade V de la Royal Garrison Artillery, parqués sur la Grande-Place de Péronne le 17 mars 1918. A cette époque, la traction automobile était devenue très fréquente au sein de l’artillerie britannique.

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Le 1er juillet 1916, la bataille de la Somme commence. L’Obusier est en batterie pendant les opérations autour de la ville d’Albert. Notez les tresseaux fixés aux roues et destinés à faciliter la traction de la pièce.

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Le 18-in BL Howitzer, les premiers obusiers de 8 pouces qui entrèrent en service étaient des armes de la marine retubées dont on avait raccourci le canon. Les Britanniques se hâtèrent d’en construire l’affût dans des ateliers de chemin de fer et leurs adaptèrent les roues fabriquées normalement pour les locomotives.

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La principale pièce d’artillerie lourde en service dans l’armée britannique en 1914 était le 9,2 in BL Siege Howitzer. Comme son nom l’indique, il était conçu pour être employé à partir d’un emplacement de batterie fixe, et il fallait le démonter en trois éléments pour le déplacer.

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Le 12-in BL Siege Howitzer, la culasse d’un obusier de 12 pouces, montrant le berceau de l’énorme obus et certains appareils de manutention. Les modèles ultérieurs utilisèrent un dispositif mécanique pour l’introduire dans le tube.

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Le 15-in BL Siege Howitzer, les obusiers de 15 pouces furent tous transférés à l’artillerie de l’armée de terre britannique, laquelle ne se montra pas enthousiasmée par leur performance. On voit ici le chargement d’un obus.

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Mai 1918, un obusier de 12 pouces effectue des tirs près de Louez. Notz la poussière soulevée par le souffle au départ du coup sur une zone de plusieurs mètres autour de la pièce. Son tube plus long lui donne une portée plus grande.

 

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FRANCE

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Le canon Schneider de 229 L mle 1917 dérivait d’une arme de la marine. Ce canon au tube allongé était le premier nouveau modèle mis en service dans l’armée française afin de remplacer le matériel d’artillerie côtière périmé depuis longtemps et qui avait servi à titre provisoire en 1914.

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Canon de 240 L mle 84/17 St-Chamond, le tube d’un canon était facillement séparé de son affût. Cette pièce était transportable en deux éléments. Sa longueur en faisait un chargement particulièrement encombrant et son installation sur une position de batterie demandait plusieurs jours.

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Mortier de 280 mle 14/16 Schneider, le mortier était une lourde pièce destinée à la guerre de siège. Sa portée limitée le mettait à la merci de l’artillerie allemande. Beaucoup eurent en effet à souffrir des effets de la contrebatterie ennemie.

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Mortier de 370 Filloux, bien que d’apparence simple, le mortier Filloux était une espèce de mastodonte difficile à mettre en œuvre. Ses projectiles les plus lourds n’avaient qu’une portée de 8100 mètres. Comme beaucoups d’autres pièces d’artillerie lourde de l’époque, le 370 mm était à l’origine une arme de défense côtière.

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Un obusier français de 370 mm en batterie dans le Ravin de la Baraquette, à l’ouest de Foucaucourt, en septembre 1916. Au cours des grandes batailles qui se déroulèrent cette année là, l’artillerie devint grande responsble de massacres d’une grande meurtrière.

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Le canon lourd automoteur français, il était doté d’un chassis de grande dimension mis au point par la firme Schneider, le M 280 sur chenilles transportait une pièce dérivée de l’obusier Schneider mle 14/16. La France construisit assez peu d’exemplaires de ce matériel.

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Tracteur à 4 roues motrices remorquant un matériel de 155 G.P.F. – 1917

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Matériel de 155 G.P.F. sur tracteurs à chaînes de 130 cv – 1917

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Lance-bombe à force centrifuge portée 300 mètres

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Photos

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Le tracteur Holt permettait le déplacement d’équipement à travers la boue du front et donna toute satisfaction. Il fut à l’origine du char d’assaut, qui reprit son principe de traction par chenilles.

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 Il était possible de démonter la version de campagne de l’obusier Skoda de 420 mm mais son déplacement n’était pas chose facile.

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Le montage et le démontage des pièces d’artillerie lourde exigeaient souvent un équipement spécial. On voit ici le canon d’un mortier (obusier) français de 370 mm suspendu avant son installation sur la plat-forme de tir.

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Le Skoda Modèle 1916, d’un calibre de 380 mm, pouvait être aussi transporté par route. Chacun de ses composants étant tracté.PHOTO 1.jpg
Le canon de Paris prêt à tirer. Très long et très mince, il devait être renforcé par des supports extérieurs afin d’assurer aux tirs une précision suffisante. Sa très longue portée ne pouvait être atteinte qu’en réduisant le poids des obus.



22/07/2013
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