armements14-18

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ARMES INDIVIDUELLES ET ARTILLERIES 14/18


ARTILLERIES LOURDES 1914-1918

Pour la sentinelle perdue dans la nuit au milieu des tranchées du front occidental, l’apparition de points lumineux au-delà des lignes ennemies était toujours de mauvais augures. Elle annonçait en effet une nouvelle mise en œuvre de la plus grosse concentration d’artillerie jamais vue dans l’histoire du monde.

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ALLEMAGNE

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15-cm Kanone 16, contrairement à la plupart des matériels d’artillerie lourde utilisés pendant la Première Guerre mondiale, les pièces de 15 cm allemandes n’étaient pas des obusiers. Leur longue portée en faisait des armes redoutables dans le rôle de contrebatterie.

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Obusier de 28 cm allemands. Le 28 cm Küstenhaubitze était extrêmement peu maniable à cause de son poids et de son encombrement qui l’immobilisaient à son emplacement.

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Surnommé Grosse Bertha, le puissant obusier de 420 mm a été utilisé par l’armée de terre allemande pour anéantir l’obstacle qu’étaient les forts de Liège et de Namur. C’était une arme effrayante, puissante et précise.

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ROYAUME-UNI

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6-in 26 cwt BL Howitzer, obusiers de la Brigade V de la Royal Garrison Artillery, parqués sur la Grande-Place de Péronne le 17 mars 1918. A cette époque, la traction automobile était devenue très fréquente au sein de l’artillerie britannique.

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Le 1er juillet 1916, la bataille de la Somme commence. L’Obusier est en batterie pendant les opérations autour de la ville d’Albert. Notez les tresseaux fixés aux roues et destinés à faciliter la traction de la pièce.

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Le 18-in BL Howitzer, les premiers obusiers de 8 pouces qui entrèrent en service étaient des armes de la marine retubées dont on avait raccourci le canon. Les Britanniques se hâtèrent d’en construire l’affût dans des ateliers de chemin de fer et leurs adaptèrent les roues fabriquées normalement pour les locomotives.

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La principale pièce d’artillerie lourde en service dans l’armée britannique en 1914 était le 9,2 in BL Siege Howitzer. Comme son nom l’indique, il était conçu pour être employé à partir d’un emplacement de batterie fixe, et il fallait le démonter en trois éléments pour le déplacer.

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Le 12-in BL Siege Howitzer, la culasse d’un obusier de 12 pouces, montrant le berceau de l’énorme obus et certains appareils de manutention. Les modèles ultérieurs utilisèrent un dispositif mécanique pour l’introduire dans le tube.

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Le 15-in BL Siege Howitzer, les obusiers de 15 pouces furent tous transférés à l’artillerie de l’armée de terre britannique, laquelle ne se montra pas enthousiasmée par leur performance. On voit ici le chargement d’un obus.

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Mai 1918, un obusier de 12 pouces effectue des tirs près de Louez. Notz la poussière soulevée par le souffle au départ du coup sur une zone de plusieurs mètres autour de la pièce. Son tube plus long lui donne une portée plus grande.

 

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FRANCE

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Le canon Schneider de 229 L mle 1917 dérivait d’une arme de la marine. Ce canon au tube allongé était le premier nouveau modèle mis en service dans l’armée française afin de remplacer le matériel d’artillerie côtière périmé depuis longtemps et qui avait servi à titre provisoire en 1914.

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Canon de 240 L mle 84/17 St-Chamond, le tube d’un canon était facillement séparé de son affût. Cette pièce était transportable en deux éléments. Sa longueur en faisait un chargement particulièrement encombrant et son installation sur une position de batterie demandait plusieurs jours.

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Mortier de 280 mle 14/16 Schneider, le mortier était une lourde pièce destinée à la guerre de siège. Sa portée limitée le mettait à la merci de l’artillerie allemande. Beaucoup eurent en effet à souffrir des effets de la contrebatterie ennemie.

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Mortier de 370 Filloux, bien que d’apparence simple, le mortier Filloux était une espèce de mastodonte difficile à mettre en œuvre. Ses projectiles les plus lourds n’avaient qu’une portée de 8100 mètres. Comme beaucoups d’autres pièces d’artillerie lourde de l’époque, le 370 mm était à l’origine une arme de défense côtière.

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Un obusier français de 370 mm en batterie dans le Ravin de la Baraquette, à l’ouest de Foucaucourt, en septembre 1916. Au cours des grandes batailles qui se déroulèrent cette année là, l’artillerie devint grande responsble de massacres d’une grande meurtrière.

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Le canon lourd automoteur français, il était doté d’un chassis de grande dimension mis au point par la firme Schneider, le M 280 sur chenilles transportait une pièce dérivée de l’obusier Schneider mle 14/16. La France construisit assez peu d’exemplaires de ce matériel.

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Tracteur à 4 roues motrices remorquant un matériel de 155 G.P.F. – 1917

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Matériel de 155 G.P.F. sur tracteurs à chaînes de 130 cv – 1917

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Lance-bombe à force centrifuge portée 300 mètres

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Photos

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Le tracteur Holt permettait le déplacement d’équipement à travers la boue du front et donna toute satisfaction. Il fut à l’origine du char d’assaut, qui reprit son principe de traction par chenilles.

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 Il était possible de démonter la version de campagne de l’obusier Skoda de 420 mm mais son déplacement n’était pas chose facile.

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Le montage et le démontage des pièces d’artillerie lourde exigeaient souvent un équipement spécial. On voit ici le canon d’un mortier (obusier) français de 370 mm suspendu avant son installation sur la plat-forme de tir.

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Le Skoda Modèle 1916, d’un calibre de 380 mm, pouvait être aussi transporté par route. Chacun de ses composants étant tracté.PHOTO 1.jpg
Le canon de Paris prêt à tirer. Très long et très mince, il devait être renforcé par des supports extérieurs afin d’assurer aux tirs une précision suffisante. Sa très longue portée ne pouvait être atteinte qu’en réduisant le poids des obus.


22/07/2013
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ARMES DE POING 1914-1918

C’est un coup de pistolet qui est la cause directe de la Première Guerre mondiale, et ce conflit sera à l’origine du développement fantastique de la fabrication des armes de poing. Portée par les officiers, les spécialistes et les aviateurs. Quelques-une de ses armes resteront encore en service durant la Seconde Guerre mondiale.

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ÉTATS-UNIS

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Cet automatique pistolet Savage modèle 1907. Laconception du Savage vient d’un brevet déposé en 1904 par E.H. Searle. L’arme participait en 1907 à un appel d’offre de l’US Army, qui fut remporté par Colt.

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En 1917, l’US Army adopta plusieurs revolvers chambrés pour la cartouche de 11,43 mm Auto, utilisée sur l’automatique M1911. Le calibre de 11,43 mm fut adopté après l’échec des armes de 0,38 spécial comme ce revolver  Colt 1892, face aux furieuses charges des guerriers philippins contre les Américains.

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Un pionnier italien tête de mort équipé pour les coups de main ressemblait à un guerrier du moyen Age. Dans les sauvages mêlées au corps à corps de l’époque, les outils de tranchées et le pistolet Beretta modèle 1915 étaient des armes plus efficaces que l’encombrant fusil. Les lourdes plaques de blindage sur le corps fournissaient une bonne protection. A noter la pince à barbelés pendue à droite de la ceinture.

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Le pistolet automatique Glisenti modèle 1910 n’avait pas aussi bonne réputation que Beretta, la partie gauche, démontable, provoquait un point de rupture, et le chargeur acceptait également la cartouche de 9 mm Parabellum, nettement plus puissante que la 9 mm Glisenti et capable de faire éclater l’arme.

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ROYAUME-UNI

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Un des pionniers de l’aéronavale, le commandant Samson et son Nieuport 10 se prépare pour une nouvelle sortie sur les lignes turques de Gallipoli. Les pistolets Webley & Scott étaient emportés par les aviateurs pour leur défense individuelle. Adopté par la Royale Navy en 1914, et plus tard par l’artillerie et l’aviation, le Webley & Scott 0,455 n’était guère apprécié.

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Les revolvers Webley de 0,455- in tiraient des cartouches très puissantes dont l’ignoble man  stopper à pointe creuse. Mais il fallait un bon entraînement pour maîtriser le recul. Après la guerre, l’armée britannique passa au calibre 0,38 et depuis 1918 toutes les armées ont abandonné les gros calibres, malgré la récente popularité des magnums auprès de la clientèle civile.

Toujour en service aujourd’hui dans certains endroits du monde, les revolvers Webley sont probablement parmi les armes de poing les plus solides jamais construites

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Unique en son genre, le Webley Fosbery est un revolver automatique. L’ensemble canon-barillet revenait en arrière grâce à la force du recul et réarmait le chien. Un ressort ramenait l’ensemble à la position initiale, et le barillet tournait pour amener la munition suivante face à la chambre.

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Le pistolet Browning modèle 1900, fut le premier Browning conçu pour la fabrique national de Herstal. Le début d’une longue et fructueuse collaboration.

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AUTRICHE-HONGRIE

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Apparement identique au Mauser C/96, le Mannlicher M1903 était une arme concurrente conçue pour le marché militaire. Il ne fut jamais adopté comme pistolet de service, en raison de son manque de fiabilité.

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Le Steyr M 1912, excellent pistolet, fut adopté uniquement par l’armée austro-hongroise, probablement en raison de sa cartouche de 9 mm, plus puissante que la 9 mm Parabellum de plus en plus utilisée. Il fut baptisé Steyr-Hahn (Steyr Hammer), pour le distinguer du Roth-Steyr.

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JAPON

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Le Nambu automatique de 8 mm, très recherché par les officiers japonais, il n’a jamais été adopté comme pistolet de service. Le verrou de culasse était identique à celui du Glisenti. L’un des principaux ennuis que présentaient ces armes venait d’un affaiblissement du ressort du percuteur, qui n’arrivait plus à percuter les douilles. D’autre part, la mauvaise qualité des aciers utilisés provoquait souvent des ruptures de pièces sans que l’arme ait été brutalisée.

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RUSSIE

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D’origine belge, le Nagant modèle 1895 fut adopté par de très nombreuses armées. Mais le plus grand nombre a été construit en Russie sous licence. Ce qui fit souvent croire qu’il s’agissait d’une arme russe. Il possédait un mécanisme original améliorant l’étanchéité aux gaz, mais procurant une grosse complexité pour un gain marginal.

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ALLEMAGNE

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Un luger P 08 de 9 mm standard au-dessus d’un modèle artillerie. Probablement introduit en 1917. Ce dernier avait un canon de 192 mm et une crosse d’épaule.

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Un des premiers pistolets civils produit en 9 mm Parabellum fut le RM & M Dreyse, construit en nombre limité, mais réquisitionné pour l’armée par la suite. Cette arme était d’une conception similaire à ce premier 7,65 mm automatique Dreyse.

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Un pistolet de 7065 mm, le Langenhan, conçu pour le marché civil, il fut adopté par l’armée allemande en raison d’une pénurie d’armes. La demande dépassait toute les capacités de production.

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Le pistolet Mauser C/96, avec sa silhouette célèbre et élégante. Déjà populaire au début du siècle, c’est aujourd’hui l’une des armes les plus recherchées des collectionneurs.

Mauser l’histoire sans fin

Conçu en 1890, le Mauser fut spécialement imaginé pour répondre aux besoins des cavaliers. Il reçu rapidement un bon accueil; Winston Churchill en fit même son pistolet personnel. Arme ancienne s’il en est, elle n’en demeure pas moins toujours utilisée en Chine sous une forme modifiée.

Le C/96 fut tout d’abord produit en 1896 et devint immédiatement très apprécié. Sa principale attraction résidait dans son chargement automatique; mais nombre de clients furent tout simplement séduits par des critères purement esthétiques. Le seul fait de le porter semblait conférer à son propriétaire une importance certaine. Cependant, le mécanisme délicat de l’arme exigeait un entretient minitieux et régulier.

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Un Uhlan allemand armé d’un Mauser C/96 modifié pour tirer des cartouches standards de 9 mm Parabellum au lieu des munitions de 7,63 mm. Ces armes étaient marquées d’un chiffre 9 sur la crosse pour éviter les erreurs.

 La cartouche de 7.63 mm à grande vitesse initiale tiré par le C/96 infligeait de sérieuses blessures à des portées nettement supérieures à celles des autres armes de poing de l’époque. La firme Mauser prit avantage de ce fait en commercialisant des modèles comportant des hausses graduées jusqu’à 1000 mètres, ce qui présumait grandement des qualités du tireur. Les pistolets reçurent aussi des étuis en bois qui pouvaient servir de crosse pour améliorer la précision du tir. Les militaires qui ne peuvent pas retenir une idée simple sans vouloir aussitôt la compliquer, ajoutèrent à cet étui des munitions, des outils de nettoyage et bien d’autres choses, finalement l’étui en bois fut porté dans un étui de cuir où un emplacement était réservé pour tous les nouveaux accessoires.

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La majorité des Mauser C/96 de l’armée allemande pouvait recevoir l’étui en bois servant aussi de crosse. Le magasin, partie intégrante de l’arme, se rechargeait par le dessus avec un chargeur de dix cartouches. Remarquer le chiffre 9 sur la crosse du pistolet du bas.

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FRANCE 

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Le revolver Lebel fut le premier revolver européen avec un barillet pivotant permettant un rechargement rapide. Seul inconvénient l’ouverture à droite.

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Durant la bataille de l’Aisne, en mai 1918, un officier des Worcester tien en main un revolver Webley de 0.455.

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Des officiers de la  Royal Navy à l’entraînement. Ils tirent avec un matériel très hétérogène, comprenant des revolvers Webley et des pistolets Webley et Scott. La redoutable cartouche de 0.456 contenue par les pistolets bénéficiait d’une charge de poudre très puissante, capable de mettre hors d’usage le revolver Webley de 0.455 en cas d’erreur d’alimentation. Heureusement, cet incident de tir était très rare et ne risquait pas de blesser l’utilisateur.

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Le cortège princier à l’hôtel de ville après la première attaque. Rien ne trouble le calme de l’archiduc.

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Un des résultats de la campagne d’attentats réalisés par la Main noire, une des premières de l’histoire moderne.


20/07/2013
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LES FUSILS 1914-1918

La mise en service du fusil à chargeur offrit aux fantassins une puissance de feu considérable, Mais l’apparition simultanée de la mitrailleuse et du canon de campagne à tir rapide allait bouleverser l’art de la guerre.

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ALLEMAGNE

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Le temps passé hors des tranchées n’était pas toujours consacré au repos. Ces trois Frontschwein sont absorbés par l’instruction du tir au Mauser Gewehr 1898. L’homme qui est debout observe la cible et crie le résultat qu’enregistre le soldat assis à droite. La scène est datée de mai 1917.

Le Gewehr 1898 de l’armée allemande a été l’une des principales versions du Mauser, en devenant le fusil en dotation courant dans l’armée allemande au cours de la Première Guerre mondiale. Il était d’excellente qualité et doté d’un mécanisme de culasse robuste. Il tirait une munition de 7,92 mm alimenté par un chargeur à cinq cartouches.

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CANADA

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Après sont retrait, le fusil Ross servit soit à l’instruction, soit à armer les équipages des chalutiers britanniques pour qu’ils disposent d’un moyen de défense face à l’aviation allemande ou même aux U-Boote qui opéraient en mer du Nord. C’était mieux que rien

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Armuriers canadiens entretenant leurs fusils Ross, dans la plaine de Salisbury en septembre 1914. Les armuriers avaient la charge de l’entretien des bicyclettes aussi bien que de celui de l’armement. Lorsqu’on en prenait soin, le Ross était un fusil d’une grande précision.

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ROYAUME-UNI

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Ces deux soldats britanniques particulièrement chargés participent à la défense de la rive sud de l’Aisne pendant la bataille de mai 1918, à la suite de la série de percées allemandes amorcées au cours du mois de mars de la même année. Le fusil No 1 Mk III. Le fusil No1 Mk III souvent appelé SMLE Lee- Enfield était l’un des meilleurs fusils de la Première Guerre mondiale. Sa cadence de tir pouvait atteindre plus de 15 coups par minute, car il était facile à mettre en œuvre et son chargeur s’engageait rapidement.

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FRANCE

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Des soldats français au combat dans les tranchées des Dardanelles. A quelques mêtres de là se trouvent les troupes ennemies, commandées par celui qui allait devenir le chef des turc, Kemal Ataturk. Le fusil Lebel mle 1886 qui a équipé l’armée française pendant la Première Guerre mondiale était pratiquement un fusil Gras de 1874 modernisé pour recevoir un chargeur tubulaire à huit cartouches. Il utilisait un mécanisme de culasse à manœuvre rectilingne et tirait une cartouche de 8 mm.

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Un fantassin français dans une tranchée des Dardanelles en 1915. Il est armé d’une carabine Berthier modèle 1892 dotée d’une longue baïonnette. Le fait qu'’il soit porteur d’une telle arme semble indiquer qu'’il s’agit d’un mitrailleur ou bien d’un soldat des transmissions. Le Mousqueton Berthier 1890 et 1892 a été le précurseur du fusil Berthier. Son chargeur ne contenait que trois cartouches. C’était une arme très maniable qui avait cependant l’inconvénient d’un fort recul comme toutes les carabines.

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BELGIQUE-ALLEMAGNE

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Unités belges, armées du fusil Mauser mle 1889, dressant un barrage routier à l’extérieur de Louvain dans leur vaine tentative pour stopper le déferlement des armées allemandes à travers la Belgique en 1914. Le mle 1889 belge était un Mauser construit sous licence. Il se distingue par le tube enveloppant son canon et apparaissant à son extrémité, ainsi que l’incurvation très remarquée que préssente à l’avant son chargeur à cinq cartouches. Ce fusil fabriqué par l’usine FN d’Herstal demeura l’arme en dotation dans l’armée belge jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

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RUSSIE

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Faction du contingeant russe à Salonique en juillet 1916, dernière année où l’armée du tsar fut en mesure de poursuivre le combat. L’offensive herculéenne lancée par le général Brusilov donna un coup sévère à l’Autriche-Hongrie sans pouvoir sauver l’empire stariste. L’armée russe partit en guerre en uniforme slave et équipée des robustes fusils de la série Mosin-Nagant modèle 1891.

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ITALIE

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Troupe de la 35e division italienne traversant Salonique au mois d’août 1916, portant le fusil Fucile modello 91 à bout de bras. Cette arme était encore en service en 1940. Elle ne diffère du Mannlicher-Carcano que par des détails. La carabine Mannlicher-Carcano est la Moschetto modello 91 de 6,5 mm destinée à la cavalerie. C’est pourquoi elle est munie d’une baïonnette inamovible et repliable. Son chargeur contient six cartouches. Elle équipa, en outre, les personnels spécialisés.

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AUTRICHE-HONGRIE

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Ces unités austro-hongroises à l’extérieur de Jaroslav portent le Mannlicher Modell 1895. Ce fusil, à culasse manoeuvrable par un mouvement rectiligne. Reçut la dénomination de Repetier-Gewehr l’orsqu’il fut doté d’un chargeur de cinq cartouches, que n’utilisaient pas les premiers Mannlicher.Le Mannlicher Modell 1895 était le fusil de guerre en dotation dans l’armée austro-hongroise. Il tirait une cartouche de 6,5 mm. C’était une arme sûre et robuste, dotée d’un chargeur de cinq cartouches et d’une culasse manoeuvrable par un mouvement de traction rectiligne.

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ÉTATS-UNIS

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Le premier contingent américain arrivé en Angleterre en 1917 avec leurs Springfield M1903 en faisceaux pose pour le photographe. Ces hommes appartenaient sans doute à la fameuse Rainbow Division, créée à partir de personnels en provenance de tous les États de l’Union, la première à être envoyée en Europe et dont les effectifs auraient contribué à donner la victoire finale aux Alliées, Le Springfield M1903, inspiré du Mauser, a été mis en service jusqu’à la guerre de Corée. C’était une arme excellente.

Photos

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Des soldats serbes photographiés en avril 1916. Ils sont chargés de trophées pris sur des officiers autrichiens. L’homme au premier plan a soigneusement protégé son fusil de calibre 7 mm contre la boue. Il emporte un mousqueton Mannlicher-carcano comme prise de guerre. La décoration des crosses est une tradition balkanique qui remonte au XVIe siècle.

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Poilus et Tommies au coude à coude attendent la ruée allemande de 1918. Cette photographie permet d’apprécier les différences entre le Lebel et le No 1 mark III. L’arme britannique est plus courte et au chargeur verticale. Il était plus moderne que le Lebel dont la mise au point avait été précipitée.

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Deux fantassins britanniques équipés de tout leur barda avancent avec précaution le long d’une haie dans la campagne Wallone. Lorsque les patrouilles de la cavalerie allemande découvrirent les positions anglaises, elles furent surprises par les slaves meurtrières qui ne laissèrent que peu de survivants. Quelque temps après, les avant-postes se repliaient sur la ligne principale et l’attaque allemande commençait.

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En août 1914, des Royal Marines, avec leur uniforme caractéristique, en position de combat près du port d’Ostende. Ils ont été débarqués pour éviter que les installations portuaires ne tombent entre les mains des hommes de von Kluck.

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Des éléments de l’armée des Indes ne tardèrent pas à rejoindre le front. Ici, des hommes du 129e Baluchis en position à Wytschaete en octobre 1914. Comptant parmi les soldats indiens les plus expérimentés, Ils constitueront le fer de lance de l’armée britannique dans sa lutte contre les Turcs.

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Après la bataille de Mons, l’armée impériale entra en France, où finalement leur grande offensive allait bientôt prendre fin sur la Marne. Ici en rase campagne, un régiment bavarois attend le moment de repartir à l’attaque. Dans quelques semaines, après le creusement des premières tranchées, ce genre de scène de la guerre fraiche et joyeuse appartiendra à un passé révolu.

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Ces unités australiennes montent en ligne près de Fricourt, en octobre 19918, avec le No1 Mk III qu'’allaient porter leurs descendants au cours de la Seconde Guerre mondiale. L’Australie ne cessa la fabrication de cette arme qu'’en 1955, à l’arsenal de Lithgow. Notez le mélange des coiffures.

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Scène sympatique qui témoigne de l’entente cordiale qui règne en mars 1918. Cette photo a été prise derrière les lignes, en effet, les No 1 Mk III ne sont pas enveloppés des chiffons qui protègent habituellement l’arme de la boue des tranchées.

La bataille des frontières

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Un régiment de cuirassiers marchant vers le front traverse une petite ville et reçoit l’accueil enthousiate de la population. Son équipement ne diffère pas beaucoup de celui en usage à Waterloo. Mais cet étrange anachronisme échappait aux penseurs de l’armée métropolitaine.

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Une patrouille française observe les mouvements d’une colonne allemande. Les hommes sont armés du Lebel modèle 1886/93, alors l’arme standard de l’infanterie. Les soldats sont accompagnés d’un chien qui devait sans doute les avertir de la présence d’ennemis embusqués.


20/07/2013
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MITRAILLEUSES1914-1918

La Première Guerre mondiale diffère qualitativement de toutes les précédents conflits humains. C’est la première véritable guerre industrielle, où plus d’hommes furent tués dans la bataille que dans n’importe quel autre conflit antérieur.

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FRANCE

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Au cours du mois de mars 1918, un soldat britannique instruit des recrues américaines sur le fonctionnement de la Hotchkiss modèle 1909. La Hotchkiss mle 1909 fut adoptée par les Américains et les Britanniques sous les dénominations respectives de Benet-Mercié et de Hotchkiss Mk1.

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Une Hotchkiss mle 1900, montée sur un tripode mle 1910, se tient prête à tirer. Derrière l’arme se trouvent des boîtes de munitions et à droite, deux pourvoyeurs.

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La mitrailleuse Saint-Étienne modèle 1907 avait été mise au point par les ingénieurs militaires des arsenaux de l’État afin de concurencer le modèle développé par la firme Hotchkiss. Le résultat fut très décevant.

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Le fusil-mitrailleur mle 1915, mieux connu sous l’appellation de Chauchat, était la plus mauvaise et la plus laide des armes de ce type mise en service durant la Grande Guerre.

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ÉTATS-UNIS

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Les forces américaines ne disposaient pratiquement d’aucun matériel national au moment de leur entrée en guerre. La mitrailleuse Browning mle 1917, constituait toutefois une honorable exception.

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La mitrailleuse Colt-Browning 1895 avait reçu, des troupes américaines le surnom de plante patate, en raison du mouvement du levier situé sous le canon à l’avant de l’arme. Le levier, acionné par un piston mù par les gaz du canon, s’abaissait fortement lors de son mouvement vers l’arrière pour armer à nouveau le mécanisme de tir. En conséquence, il arrivait que le levier touche le sol et y creuse une cavité.

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ROYAUME-UNI

La Vickers au combat

Quand les premières mitrailleuses Vickers entrèrent en service en 1907, peu d’officiers de l’armée de terre britanniques se rendirent compte du potentiel de ce nouvel armement. Ceux qui en entrevirent les possibilités passèrent pour franchement excentriques.

Les mitrailleuses Vickers fut mise au point à partir des premières Maxim Gun que la société Vickers avait fabriquées dans ses usines de Crayford dans le sud de l’Angleterre. Bien que la Maxim se soit bien vendu, et que de nombreux clients aient été satisfaits, les bureaux d’études de Vickers décidèrent d’améliorer le concept de base pour produire une arme plus légère et plus meurtrière. A cet effet, ils inversèrent le système de verrouillage. Pour mieux comprendre, il suffit d’expliquer ce qui se passe dans le mécanisme de recule court de Vickers.

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Assis devant sa mitrailleuse Vickers au tripier inversé pour surélever le canon dans le but de défense aérienne, ce soldat de l’Anzac prend un peu de repos. La Vickers connut un certain succès dans ce rôle. Des soldats australiens se targèrent d’avoir descendu le Fokker triplan de von Richtofen.

Au moment de tirer une cartouche, le mécanisme de bascule, former de deux leviers, est parfaitement dans l’alignement de la charnière centrale. Cela donne au mécanisme un excellent verrouillage. Seul un mouvement vertical peut contrarier la rotule. Les forces de recule n’en sont pas capables car elles ont tendance à repousser le bloc de culasse en ligne droite. Lorsque la balle quitte la bouche du canon, les gaz se dilatent dans une petite chambre à la bouche et repousse le canon, qui à son tour, donne une impulsion au bloc de culasse. Le canon et la culasse reculent et, ce faisant, l’arrière des deux leviers du mouvement de bascule heurte un butoir en se relevant, ce qui opère le déverouillage. Le bloc de culasse peut alors revenir en arrière séparément en injectant la douille de la chambre. On peut silmultanément, recommancer le chargement en reculant, le bloc de culasse fait pression sur un ressort connu sous le nom de ressort fusée, qui renvoie le bloc de la culasse à sa position normale. Ce processus est continu tant que le tireur appuie sur la gachette qui se trouve en avant des poignées de la mitrailleuse.

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Un soldat australien enseigne la manière correcte de charger une mitrailleuse Vickers à dos de mule ou de cheval de somme. Ce harnais spécial permettait le transport des munitions, de l’eau, des pièces de rechange, des accessoires de visée et même des canons de rechange.

Un tir nourri fait chauffer le canon qui est alors refroidit par une chambre d’eau en métal, placée autour du canon et contenant 3, 98L d’eau. L’eau bout après trois minutes de tir à la cadence de deux cent cartouches par minute. Pour commencer, l’ébulition facilite le processus de refroidissement, car les minuscules bulles d’air aident le dégagement de la chaleur sur le canon, mais bientôt la chaleur force l’eau à s’évaporer sous forme de vapeur.

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Les mitrailleurs Vickers continuent leur tir même après une attaque chimique en 1916. Les masques primitifs de l’époque réduisaient beaucoup le champ visuel, mais il était adéquat. Noter au tour du canon la lanière de cuir pour emporter l’arme rapidement en cas de besoin.

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Une équipe de mitrailleurs australiens sur Vickers prennent à partie un avion ennemi qui volait à basse altitude. Pour ce rôle, on avait besoin d’inverser le pied afin d’accroître l’angle de hausse du canon et il fallait faire attention à la bande chargeur. Ce système de défense aérienne se montra très efficace contre les avions d’attaque au sol allemands qui apparurent en grand nombre en 1918.

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Équipes de mitrailleurs Vickers dans des emplacements préparés quelque par sur un champ de bataille des Flandres.

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Une équipe de tireurs britanniques sur Lewis avec une boite contenant des chargeurs pleins. On peut voir les ailettes de la chambre de refroidissement par air sous le chargeur de l’arme. Ces ailettes étaient censées refouler l’air le long du canon. Le fusil-mitrailleur Lewis qui était en dotation dans beaucoups d’unités de l’armée de terre britanniques. Il fut, à l’origine, produit en Belgique, On le reconnaissait facilement à son énorme chambre de refroidissement par air.

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RUSSIE

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Construite à l’origine par Vickers pour le compte de l’armée de terre russe, la mitrailleuse Pulemet Maksima obrazets 1910 entra bientôt en fabrication à l’arsenal impérial de Tula à côté de Moscou. Sa production en masse ne cessa pas avant 1943.

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ALLEMAGNE

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On voit ici des équipes de tireurs bulgares en action sur des mitrailleuses Maxim modèle 1908 qui avaient été achetées chez Vickers au Royaume-Uni. Ces armes tiraient des cartouches de 8 mm et différaient très peu des sMG 08 allemandes.

La Schwere Maschinegewehr 08 était la mitrailleuse standard allemande de la Première Guerre mondiale. Elle utilisait le système Maxim de base sans aucun changement. C’était une arme très lourde, capable de tirer un feu particulièrement nourri. Mise en place dans les casemates bien construites et protégées par plusieurs rangées de barbelés, elle occasionna beaucoup de morts parmi les rangs des troupes alliées.

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Le MG 08/15 fut la dernière version produite durant la Première Guerre mondiale de la MG 08. Elle faisait appel è un système de refroidissement par air, ce qui réduisait considérablement son poids.

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AUTRICHE-HONGRIE

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Les armées de l’empire austro-hongrois utilisaient la mitrailleuse lourde Schwarzlose de multiples manières. Toutefois, la majorité des configurations étaient très proches du modèle M 07/12. Schwarzlose MG M.07/12 monté sur un affût de DCA.


20/07/2013
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ARTILLERIE DE CAMPAGNE 1914-1918

L’artillerie de campagne influa sensiblement sur la forme que prirent les opérations au cours de la Seconde Guerre mondial. Le déluge de feu déclenché par les pièces à tir rapide contraignit en effet les armées du front occidental à s’abriter dans les tranchées où elles demeurèrent jusqu’en 1918.

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ITALIE

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Le cannone da 75/27 Modello 06 italien était à l’origine un matériel de la firme Krupp fabriqué sous licence, le modèle 1906. Les italiens en utilisèrent un certain nombre au cours de la Grande Guerre, et il leur en restait quelques exemplaires lors du second conflit mondial.

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ROYAUME-UNI

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Le canon Ordnance QF de 13livres britannique de calibre 76,2 mm équipait la Royal Horse Artillery. Le cylindre fixé sur le tube contenait un frein de recul hydraulique. La Royal Horse Artillery commença de s’équiper avec le canon de 13 à partir de 1904. Cette arme robuste devait fournir un appui-feu à la cavalerie, ce qui signifie qu’à la fin de 1914, elle n’avait plus guère d’utilité sur le front occidental. De nombreuses batteries de la RHA restèrent dans les Flandres, mais c’est au Moyen-Orient que ce canon remporta ses plus grands succès.

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Cette photo montre combien les canons de campagne hippomobiles devaient être robustes. Le canon de 13 était assez léger pour être tiré à bonne vitesse par un attelage de six chevaux. Aujourd’hui encore on peut en voir à l’occasion de manifestations exceptionnelles.

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Le canon Ordnance, QF de 15 livres d’origine, de la première Guerre mondiale, provenait du modèle que l’armée indienne qui en possédait encore en 1914 et qu’elle, utilisa au cours de certaines opérations du début de la campagne allemande en Afrique orientale. Cet exemplaire effectue un tir d’exercice.

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Un canon Ordnance, QF de 18 livres s’installant sur un emplacement étonnamment découvert pendant la bataille du pont de Thiepval en septembre 1916.

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Batterie australienne d’obusier Ordnance QF de 114 mm en action, quelques parts près d’Hamel, au cours des opérations en rase campagne d’août 1918. L’angle de tir élevé des canons courts permettait aux obus de tomber presque à la verticale sur les positions défensives ennemies.

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Canon Ordnance QF de  60 livres tirant sur des positions turques près de Samarra en 1918. Ces pièces, munies d’affûts Mk III étaient bien plus légères que les versions précédentes équipées de roues d’un locomoteur. Les positions turques ne résistaient pas très longtemps aux formidables obus de 27 kg du canon de 60.

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Ce canon de 60 effectue un tir près de la Boiselle en mars 1918. Cette pièce avait une portée lui permettant d’occuper des positions éloignées de la ligne des contacts et de n’avoir à s’enterrer que pour des missions de longue durée sur le même emplacement.

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FRANCE

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Batterie française au repos près d'Amien en avril 1918, armée de lourds canons Schneider mle 1913 ou de 100 mm, appelé aussi L 13 S. Ce matériel dérivé du modèle Putilov était l’une des meilleures pièce d’artillerie de calibre moyen de l’armée française.

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AUTRICHE-HORGRIE

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Obusiers Skoda Modell 14 et 14/16 de 149 mm en batterie à Wolhynie. Il apparaît nettement que l’organisation des positions diffère de celle du front occidental, bien que des abris aient été préparés près des pièces pour les hommes et les munitions. L’intensité du feu était inférieure.

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ALLEMAGNE

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Canon allemand C 96 n/A de 77 mm en batterie en Pologne au cours de l’été 1915. On aperçoit l’appareil de pointage au-dessus du bouclier abaissé. Quelques emballages de munitions traînent sur le sol devant la bouche du canon. 

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Artilleurs allemands à l’entraînement sur des canons C  96 de 77 mm en 1914 dans un champ de tir quelque part en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale. Ces canons furent remplacés par des FK 16 dans les batteries d’artillerie de campagne à partir de 1916.

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Canonniers allemands engagés dans des combats de rue contre les forces bolcheviques près de Nariva, en mars 1918. Ces canons sont des FK 16 de 77 mm, et le pointeur effectue sa visée pendant que le reste du personnel se sert de l’avant-train pour s’abriter.

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Cette photo d’un Fk 16 saisi à l’ennemi montre le bloc coulissant de la culasse, qui était une caractéristique des canons de campagne allemands.

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RUSSIE

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Les canons russe Model 00 (1900) Putilov de 76,2 mm furent convertis en armes antiaériennes parès leur installation sur un affût de matériel de garnison modifié, et servirent aux Allemands sur le front occidental. Mais il se révélèrent moins efficaces dans ce rôle que le rapide 75 français.

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Canons russe Model 1910 de 107 mm (en fait de 106,7mm) mis en œuvre par des artilleurs arméniens en Mésopotamie. Il fut à l’origine du canon Schneider L13S de 105 mm en dotation dans l’armée française, et sa version modernisée prit part à la Seconde Guerre mondiale.

Photos

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Canon de 60 livres en action pendant la campagne des Dardanelles en juillet 1915. Ces grosses pièces devaient être mises en batterie à bras d’hommes, mais une fois installées, elles présentaient un intérêt indiscutable en raison du poids et de la portée de leurs projectiles. Cette photo montre le tube dans sa position de recul maximale.

 

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Canon d’artillerie de campagne de 18 livres britannique tirant dans les conditions typiques du front occidentale au cours de la bataille du pont de Pozières, vers la fin juillet 1916. Le tas de douilles consommés donne une idée du volume de feu qu’un canon était appelé à entretenir pendant des jours.

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Un canon de 18 pouces s’installant sur un emplacement étonnamment découvert pendant la bataille du pon de Thiepval en septembre 1916. Le canon hors de la route est en batterie et tire en continu, tandis que les servants au premier plan s’affairent à dégager un avant-train vidé de ses munitions.

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Canon de 18 livres tiré à bout de bras d’hommes d’une position où il s’est embourbé près de Zillebeke, pendant l’offensive des Flandres d’août 1917; offensive s’enlise et échoue.

L'enfer de Verdun

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Un canon de 120 mm photographié au moment du tir. Ces pièces possédaient une cadence de tir relativement faible.

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Des canons de DCA de 75 mm montés sur des affûts mobiles, très utiles pour abattre les avions d’observations d’artillerie ennemis.

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Pour contrebattre les pièces allemandes. Une redoutable arme de 155 mm a pris place sur un affût fixe pour effectuer un bombardement.

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Appelés en hâte jusqu’aux premières lignes installés rapidement dans des positions de fortune, les 75 tiraient en continu sur l’ennemi, sans tenir compte du contre-feu allemand.

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Une pièce de marine de 138,6 mm s’apprête à ouvrir le feu contre des positions allemandes pour faciliter une contre-attaque locale.

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Ver la fin de la bataille de Verdun, les Français commencèrent à concentrer une importante artillerie lourde, un canon de 340 mm qui leur permit de rétablir l’équilibre.

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Une pièce de siège de 220 mm à tir courbe cachée dans un abri proche des premières lignes. Ces armes, du fait de leur manque de portée, étaient particulièrement vulnérables aux tirs de contrebatterie effectués par les Allemands.


20/07/2013
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